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Escadrilles

SPA 26
"Cigogne de Saint Galmier"

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Histoire

Insigne homologué sous le numéro A-1097.
 
La MS 26 est créée le 26 août 1914 sur le terrain de Saint-Cyr. Elle reçoit une dotation initiale de 4 Morane Saulnier type L. Son insigne est à l’origine une torche blanche.
Elle prend part à la bataille de la Marne avec la 6e armée depuis le terrain de Saint-Souplet.
En novembre 1914, elle passe sous les ordres de la 8 Armée et participe à la bataille d’Ypres.
En septembre 1915, l’escadrille perçoit ses premiers avions Nieuport et prend le nom de N26. Ses missions évoluent. En plus de la reconnaissance, elle participe à la protection des escadrilles engagées dans le réglage des tirs d’artillerie. Par la suite, seules les missions de Chasse perdureront.
Le 05 juin 1916, elle intègre le Groupe de Chasse 12 commandé par le commandant Brocard. A cette occasion, elle adopte un nouvel insigne : la Cigogne de Saint-Galmier. Dès son arrivée au sein de cette unité prestigieuse, l’escadrille est engagée dans la bataille de la Somme qui fait rage. Les pertes au combat sont nombreuses mais l’escadrille fait Face.
En 1917, elle participe à la bataille du Chemin des Dames
En juin 1917, entièrement équipée de SPAD VII, elle prend l’appellation de SPA26.
L’escadrille est engagée dans toutes les grandes batailles de la dernière année de guerre : 3ème bataille de l’Aisne, 4ème bataille de Champagne et enfin 2ème bataille de la Marne.
La SPA 26 combat jusqu’à l’armistice. Parmi ses héros, les plus connus sont bien sûr Roland Garros (4 victoires), mais aussi de Sevin, Rochefort ou Soulier, tous trois titulaires de six victoires et de plusieurs probables.
Après la guerre, la SPA 26 fait partie des forces françaises d’occupation en Allemagne où elle est basée à Neudstadt.
Après les remaniements de janvier puis septembre 1920, la SPA 26 est basée sur le terrain de Strasbourg et devient la 2e escadrille du 2e régiment d’aviation de chasse. Elle s’équipe successivement de divers SPAD, puis de Nieuport Delage 62 en 1930. La « Cigogne », continue tout au long de cette période à effectuer des missions de chasse.
En 1934, elle devient 3e escadrille du GC II/6 et le reste jusqu'en 1943. Au moment de la campagne de France, elle est équipé de monoplaces MS 406 puis de D 520. Après plusieurs dissolutions successives suite à la défaite, elle rejoint la SPA 124 « Jeanne d’Arc » pour créer en Algérie le II/6 « Travail » le 1er Août 1943. Grâce aux alliés, la SPA 26 est alors équipée de P-39 Airacobra. En 1947, elle devient la 1re escadrille du Groupe de Chasse I/5 « Travail » puis de l’escadron de chasse 1/5 « Vendée ». A sa dissolution, le 29 juin 2007, elle est mise en sommeil avant de rejoindre, le 3 septembre 2009, l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » sur la base de Dijon.
Le 18 juillet 2024, la SPA 26 est transférée à l’EC 1/5 Vendée nouvellement reformé comme 1re escadrille.

Ancre 2
Histoire

Insigne homologué sous le numéro A619.


L’escadrille C 46 est créée le 23 mars 1915 sur le terrain de Lyon-Bron sur Caudron G3, c’est donc la plus ancienne escadrille de triplace. Elle a expérimenté au front le R4, les Létord, les R. XI. Commandée par le Capitaine Legardeur, elle est rattachée à la VIème Armée et prend part du 06 au 16 juin 1914 aux attaques sur le plateau de Quennevières. La C46 est engagée dans la deuxième bataille de Champagne qui commence le 25 septembre 1916 où elle travaille pour le compte du 7ème groupe aérien de la IV Armée. Le 30 Septembre l’Escadrille remporte sa première victoire. Transformée en G.4 en mars 1916 et transférée au terrain de Vadelaincourt, elle prend part à la grande bataille de Verdun. Bravant une aviation ennemie très mordante, une défense antiaérienne très vigilante, elle soutient de nombreux combats. Elle découvre toutes les organisations allemandes et renseigne les Etats-Majors par de nombreuses reconnaissances photographiques et par une parfaite liaison d’infanterie. En juin 1916, elle est dotée de R4 qui combattent dans la Bataille de la Somme. Les 15 victoires officielles valent à la C.46 sa première citation à l’ordre 437 du 13 janvier 1917 de la VI ème Armée. Au début 1917, le CDT Brocard, chef du groupe des Cigognes, associe la C.46 au 12ème groupe de combat. L’Unité ajoute à son palmarès 9 nouvelles victoires. Les opérations se déroulent à partir du terrain de la Cense, puis celui de Bonnemaison. En mars 1917, la C 46 est transformée sur avion Lators Triplace. Durant la Bataille de l’Aisne en avril 1917, l’escadrille 46 augmente le nombre de ses victoires. Le 10 mai, le CNE Lecour-Grandmaison meurt en combat aérien et est remplacé par le CNE Marcel Bloch venant de la N 62. Par la suite, l’escadrille participe à de nombreux combats dans le secteur nord de Reims, subissant de lourdes pertes. Le 10 février 1918, l’escadrille 46 est transformé sur Caudron R.XI bimoteur, triplace chargée d’une toute nouvelle mission : le guet. Elle étudie et réalise l’observatoire mobile aérien qui transmet à la chasse par T.S.F tous les mouvements de l’aviation ennemie. Dès l’aube jusqu’à la nuit, la C.46 veille dans le ciel de Champagne, de la Somme, assurant la sécurité à l’aviation de réglage. A partir du mois de mai, l’escadrille participe successivement à la Xème puis la IVème Armées aux batailles d’arrêt au cours desquelles les armées Françaises réussissent à contenir les offensives allemandes du Chemin des Dames, du Matz, de Champagne. Elle prend part du 08 au 30 août 1918 à la Ière armée aux bombardements des arrières ennemis pendant la Bataille de Montdidier sur la Somme. Le 02 septembre 1918, une nouvelle citation à sa 34ème victoire reconnaît à l’escadrille un dévouement poussé jusqu’au sacrifice. Son fanion s’orne ainsi de la Croix de Guerre.
De 1920 à 1932, elle est rattachée au 12ème régiment d’aviation de bombardement, basé à Neustadt puis à Reims. De 1932 à 1939, elle rejoint le 22ème groupe de chasse de nuit à Chartres, puis retourne à Reims au sein des groupes de chasse n° 42, n° 4, puis du 13ème groupe de chasse de nuit. Durant cette période, l’escadrille C46, rebaptisée escadrille de chasse de nuit, cède ses Caudron R11 au profit de Breguet 14 puis 19, Mureaux 113, Dewoitine 501, puis Potez 630 et 631.
De 1939 à 1940, l’escadrille de chasse de nuit 4/13 participe pleinement à la campagne de France. Les chasseurs s’attaquent d’abord aux chars de la Blitzkrieg à l’aide des mitrailleuses de leurs Potez 631, puis engagent courageusement le combat face aux nombreux bombardiers Heinkel 111 et chasseurs Messerschmitt 109E ennemis. L’escadrille obtient 1 victoire sûre et 3 probables. Ils effectuent leur dernière mission depuis le terrain de Nîmes-Garons pour tenter de retarder l’avancée de colonnes de blindés. L’escadrille 4/13 est dissoute le 15 août 1940 sur la base de Nîmes Courbessac. Le Groupe de chasse 1/3 « Corse » reprend les traditions de la C 46 en 1943 pour une courte durée. L’escadrille est alors basée en Algérie et dotée de Spitfire, afin de reprendre la lutte aux côtés des alliés.
Le 1er Mai 1953, les traditions de l’escadrille C 46 sont reprises par l’Escadron de chasse 1/30 « Loire », basé à Tours, équipé de Meteor T7, puis de Vautour IIA et IIN. En 1965, le 1/30 « Loire » est dissout et les traditions de la C 46 sont transmises à l’Escadron de marche 85 « Loire ». Les Vautour IIN du Loire voleront au-dessus de l’océan pacifique, effectuant notamment des missions de prélèvement au sein des nuages atomiques. Les traditions de la C 46 seront mises en sommeil en mai 1975. Il faudra attendre le 16 avril 1997, pour que l’escadrille C 46 renaisse au sein de l’Escadron de chasse 1/5 « Vendée », à Orange à bord du Mirage 2000 RDI. L’escadrille assure des missions de défense aérienne, et participe activement à la protection du territoire national, jusqu’à la dissolution du 1/5 le 29 juin 2007. Le 10 avril 2012, l’escadrille Paris de l’Escadron de chasse 2/5 « Île-de-France » est mise en sommeil, pour être remplacée par l’escadrille C 46 « Trident ». Ses aviateurs assurent depuis les missions de transformation sur Mirage 2000 et de défense aérienne, notamment la protection de l’espace aérien national à travers la posture permanente de sureté - air. De 2015 à 2019, l’escadrille C 46 « Trident » est également engagée dans le cadre de l’opération Barkhane, pour des missions d’appui feu et de ciblage dynamique.

C 46
"Trident"

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Ancre 1
Ancre 3

SPA 124
"Jeanne d'Arc"

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Histoire

Insigne homologué sous le numéro A-1098.

Créée le 04 avril 1918 sur l’aérodrome de la Noblette, l’escadrille est issue de la N124 « La Fayette » qui a été scindée en une entité américaine, le 103rd Aero Squadron et en une entité française, la SPA 124. En mai de la même année, l’escadrille effectuera 209 sorties et abattra 04 Drachen et 12 avions. Elle s’est également illustrée lors de l’offensive allemande sur le Chemin des Dames mais aussi durant les combats pour la défense de la ville de Reims. Le lieutenant André d’Humières, premier commandant de l’escadrille jusqu’en août 1918, proposa le buste de Sainte Jeanne d’Arc comme emblème. Combattant jusqu’à l’armistice, l’escadrille est dissoute en février 1919.
Elle est reconstituée le 1er janvier 1921 sur le terrain du Neuhof à Strasbourg. Elle constitue alors la 10e escadrille du 2e Régiment d’Aviation de Chasse. C’est un de ses pilotes de guerre, le lieutenant Robert, qui va en assurer le commandement et ce pendant plus de sept années consécutives. La Spa 124 rejoint Reims en septembre 1933 pour former la 2e escadrille du Groupe de Chasse II/4. Le 1er janvier 1935, elle arrive à Chartres et son groupe est renommé GC II/6.
Lorsque la seconde Guerre Mondiale éclate, l’escadrille opère depuis Anglure-Vouarces dans la Marne. Elle participe à la Campagne de France, sur MS406 puis Bloch 152 et enfin D520 avant d’être dissoute le 20 août 1940 sur le terrain d’Avignon-Pujaut. Dignes de leurs anciens, les pilotes de la Spa 124 ont alors remporté 07 victoires sûres et 04 probables. Mais les pertes ont été lourdes : 03 pilotes ont été tués, 02 ont été faits prisonniers et 03 blessés grièvement. Au 1er janvier 1942, l’escadrille se reforme au sein du II/6 à Toulouse-Francazal. Elle est affectée à la défense de l’Afrique Orientale Française sous le gouvernement de Vichy. Elle part alors vers Thiès au Sénégal, soit un périple de 5600 km. En novembre 1942, les alliés débarquent en Afrique du Nord. L’AOF se range à leur côté et reprend la lutte. Après une nouvelle dissolution et un passage par Dakar et Meknès, la Spa 124 retrouve la Spa 26 à la Réghaïa (Algérie) en recréant le GC II/6 qui prend le nom de « Travail ». Le groupe effectue sur P39 des missions de Coastal Command autour d’Alger puis des bombardements en piqué et des mitraillages avec le GC IV/2 « Ile-de-France » que la Spa 124 côtoie pour la première fois. Le groupe rentre en France le 14 décembre 1944 et opère depuis le Vallon, puis Nice. La Spa 124 combat sur le front des Alpes, dans le Piémont et en Lombardie, jusqu’à la capitulation de l’Italie du Nord en avril 1945.
En juillet, le II/6 est à Salon et s’équipe de P-63 « King Cobra », appareils qui seront utilisés jusqu’en 1950. Le 1er juillet 1947, il change son nom pour le I/5 « Travail », puis le 03 avril 1949 pour le GC I/5 « Vendée ». La 5e Escadre est alors envoyée en Indochine, et le « Vendée » y combat du 23 juillet 1949 au 31 juillet 1950. La Spa 124 participe aux 2990 missions de guerre du groupe qui sera cité deux fois à l’Ordre de l’Armée. Au retour en France, l’escadrille s’installe à Orange avec le I/5 et reçoit son premier avion à réaction, le Vampire. L’histoire de la Spa 124, indissociable de la Spa 26 avec laquelle elle forme à partir d’avril 1951 l’Escadron de Chasse I/5 « Vendée », se poursuit sur réacteur : au Vampire succèdent le Mistral puis le Mystère II, le Mystère IV et le Super Mystère B2. Le 18 juillet 1966, l’escadron passe au Mirage III sur lequel il volera pendant plus de 08 ans. La Spa 124 renoue avec les opérations extérieures avec le Mirage F1C, arrivé en mars 1975, en prenant part aux opérations Manta puis Epervier au Tchad. A partir du 1er septembre 1988, la Spa 124 vole avec le I/5 sur Mirage 2000 RDI. L’escadron participe en 1991 à l’opération Daguet durant la première guerre du Golfe puis aux opérations Alysse (Irak), Balbuzard, Crécerelle et Salamandre (Bosnie), Trident (Kosovo). Le 29 juin 2007, avec la dissolution du « Vendée », la Spa 124 est mise en sommeil. Elle renaît à l’été 2008 en devenant la 3ème escadrille de l’EC II/5 « Ile-de-France » jusqu’à la mise en sommeil de ce dernier en 2022.
L’escadrille assure des missions de défense aérienne, et participe activement à la protection du territoire national, jusqu’à la dissolution du 1/5 le 29 juin 2007. Le 3 Septembre 2008, l’escadrille Vincennes de l’Escadron de chasse 2/5 « Île-de-France » est mise en sommeil, pour être remplacée par l’escadrille SPA 124 « Jeanne d’Arc ». Ses aviateurs assurent depuis les missions de transformation sur Mirage 2000 et de défense aérienne, notamment la protection de l’espace aérien national à travers la posture permanente de sureté - air. De 2015 à 2019, l’escadrille est également engagée dans le cadre de l’opération Barkhane, pour des missions d’appui feu et de ciblage dynamique. Chaque année et malgré les mises en sommeil, l’escadrille participe activement aux fêtes johanniques, une manifestation annuelle française célébrée à Orléans.

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